Ça, c'est pas de l'art content pour rien 👁👃👁

C'est la foire au beau + Kendall Jenner est ta nouvelle besta sur Insta

JALAPEÑEWS
3 min ⋅ 17/10/2023

CHAUD DEVANT

PRENDRE DUCHAMP ~ Paris n’est pas une fête, c’est une foire – une foire d’art contemporain. Du 20 au 22 octobre a lieu la deuxième édition de Paris+ par Art Basel, organisée au Grand Palais Éphémère et dans une extension située sur le Champ-de-Mars. Au programme : “154 galeries de premier plan issues de 33 pays et territoires présenteront leurs artistes”, annonce le site de l’événement, qui essaime un peu partout dans la Capitale cette semaine, des galeries privées aux jardins des Tuileries, en passant par la place de l’Institut, dans le 6e arrondissement.

C’est dans ce bazar hautement conceptuel qu’hier, le prix Marcel-Duchamp 2023 a été décerné à l’artiste Tarik Kiswanson, lors d’une cérémonie virtuelle pour cause de grève au Centre Pompidou, qui devait accueillir l’événement. 

Ce prix a une résonance particulière, d’abord en raison de l’identité de l’artiste de 37 ans, né en Suède de parents palestiniens exilés dans les années 1970. “Je suis issu de la deuxième génération d’immigration, mon récit est façonné par le déplacement et le déracinement”, explique l’artiste visuel et poète, qui jongle entre vidéo, sculpture, écriture et performance. Marque de ce douloureux entre-deux : le nom de ses parents était al-Kiswani, mais il a été changé en Kiswanson à leur arrivée en Suède par le centre d’immigration. Quant au reste de sa famille, il vit en partie en Jordanie, terre d'accueil de très nombreux.ses réfugié.es palestinien.nes, où Tarik Kiswanson se rend régulièrement.

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JALAPEÑEWS

Par Coline Clavaud-Mégevand

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